Choisir les meilleures options pour un investissement immobilier SCPI ?

Si vous souhaitez rejoindre le rang de ceux qui ont décidé d’investir en SCPI, cet article est fait pour vous. Il vous livre les secrets pour réussir votre investissement dans les Sociétés civiles de placement immobilier. Vous pouvez en connaitre plus sur son fonctionnement en regardant la définition d’une SCPI

Optez pour l’achat de vos parts de SCPI à crédit

Même si vous ne disposez pas d’un capital disponible, vous pouvez toujours acquérir des parts de Sociétés civiles de placement immobilier. Des fois, c’est même plus avantageux. 

En souscrivant un crédit pour financer l’achat de vos parts de SCPI est l’opportunité à saisir pour bénéficier d’un effet de levier. De ce fait, vous pouvez profiter du différentiel qu’il y a entre un coût du crédit bas et le taux de rendement significatif des SCPI. C’est alors aux revenus fonciers de payer une partie des remboursements d’emprunt.

Un autre avantage de l’acquisition à crédit, c’est le fait qu’il permet de déduire des revenus perçus par l’épargnant. Il s’agit : 

  • des frais de dossier du crédit ;
  • des intérêts d’emprunts au montant et à la durée illimités ;
  • du montant de l’assurance.

Tournez-vous vers l’acquisition des parts comptant

Si vous optez pour l’achat des parts de SCPI comptant, vous devez disposer d’un capital disponible. Grâce à ce type d’acquisition des parts de SCPI, vous pouvez immédiatement percevoir un revenu complémentaire chaque trimestre. Sur le barème de l’impôt sur le revenu, le vôtre va être soumis au même titre que les revenus fonciers et les prélèvements sociaux qui équivalent à 17,2 %.

De ce fait, la taxation peut être élevée selon la tranche marginale d’imposition à laquelle vous êtes soumis en tant qu’investisseur.

Achetez vos parts au sein d’un contrat d’assurance-vie

L’achat des parts de SCPI en passant par un contrat d’assurance-vie est avantageux si votre tranche marginale d’imposition est élevée. Les revenus issus des Sociétés civiles de placement immobilier seront en effet soumis à la fiscalité des contrats d’assurance-vie.

En laissant les revenus de la SCPI au sein de votre contrat d’assurance-vie d’épargnant, aucune fiscalité ne sera appliquée. De plus, les parts de SCPI sont considérées comme des unités de comptes. De cette manière, elles vont aussi être soumises aux prélèvements sociaux au moment du rachat partiel ou total.

Si vous décidez de retirer les revenus de la Société civile de placement immobilier, voici les avantages à bénéficier : 

  • d’un abattement de 4 600 euros ou 9 200 euros pour un couple s’il s’agit d’un contrat dont l’ancienneté est de 8 ans minimum ;
  • d’un PFU ou prélèvement forfaitaire unique de 12,8 % ou de 7,5 % hors prélèvements sociaux de 17,2 % en fonction de l’ancienneté et des capitaux du contrat.

Acquérez vos parts en nue-propriété

Le démembrement ou la nue-propriété permet de partager la propriété d’un bien entre deux individus : 

  • l’usufruitier : il a la jouissance du bien. De ce fait, il peut s’y loger ou le louer tout en percevant les fruits ou les revenus locatifs ;
  • le nu-propriétaire : il a le droit d’aliéner le bien. Il garde alors le contrôle du bien immobilier. Par exemple, il peut décider de sa vente.

Il y a deux types de démembrement : 

  • le démembrement viager : la pleine propriété sera acquise au décès de l’usufruitier ;
  • le démembrement temporaire : à son terme, soit après 5 ou 15 ans, la pleine propriété peut être acquise.

L’un des plus grands intérêts de ce type d’investissement est le fait que le nu-propriétaire peut se constituer un patrimoine en ne payant qu’une part du coût. Cependant, à la fin de la période de démembrement, il pourra bénéficier de la totalité des revenus de la pleine propriété des parts de la SCPI.

De plus, il n’aura pas à payer d’impôt sur le revenu, ni de contributions sociales étant donné qu’il n’a acquis que la nue-propriété des parts de la SCPI.

Quant à l’usufruitier, pendant la période de démembrement, il peut percevoir les revenus. En échange, il est soumis à l’impôt sur le revenu et aux obligations sociales.

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